27ème dimanche Ord C

Jésus nous enseigne aujourd’hui l’essence de la vie chrétienne qui est de croire, d’espérer et d’aimer : la foi, l’espérance et la charité, sont appelées dans notre catéchisme les vertus théologales parce qu’elles grandissent à mesure que s’intensifie notre union à Dieu.

La foi est notre « oui » à la Vérité : « Je crois Seigneur, en toi et en ta parole, en tout ce que tu nous as enseigné, et que l’Eglise nous transmet » Elle nous est donnée en germe au baptême grâce au « oui » de nos parents, et elle grandit par la prière, la lecture de la Parole de Dieu et la vie sacramentelle. Jésus nous dit : Même la foi petite comme une graine de moutarde peut avoir raison de tout, même de ce qui nous semble impossible, car rien n’est impossible à Dieu.

La foi est inséparable de l’espérance, qui elle, nous fait désirer Dieu, et le bonheur qu’il nous promet. C’est la vertu qui nous fait tenir dans l’adversité, qui nous fait rester fidèle malgré les épreuves, parce que nous mettons notre espoir dans les promesses de salut de Dieu. Au prophète Habacuq qui s’interroge : pourquoi tant de maux, alors que tu es un Dieu si bon ? (Question bien compréhensible et très actuelle dans le monde de violence d’aujourd’hui) Dieu répond au prophète en l’invitant à l’espérance qui ne déçoit pas. La vision que tu as eu de la fin des malheurs se réalisera à l’heure fixée par Dieu. L’âme droite attend dans l’espérance l’heure de sa délivrance, en gardant fidèlement sa Parole, quand bien même il souffrirait, mais il ne se livrera pas à des actes rebelles à Dieu, et si par malheur il s’y livre, ce sera par faiblesse, plus que par malice, et il s’en repentira aussitôt.

Inséparablement de la foi et de l’espérance, la charité grandit dans l’âme unie à Dieu. La charité nous fait aimer Dieu pour lui-même, et notre prochain pour l’amour de Dieu. C’est la parabole du serviteur quelconque qui se dépense sans compter pour son maître particulièrement exigeant et qui n’en est pas amère pour autant, parce qu’il l’aime, et qu’il sait dans la foi qu’il lui doit tout. «la vie, le mouvement et l’être» dit St Paul. Demandons à Marie, Epouse de l’Esprit, et notre Mère dans la foi, l’espérance, et l’amour, de faire grandir en nos cœurs cette vie surnaturelle qui nous rend si fort dans le grand combat pour le salut du plus grand nombre.

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