27ème dimanche T Ord

Quel est le grand dessein que Dieu a sur l’homme ? Jésus dans l’évangile nous éclaire : restaurer l’homme dans sa splendeur première, et lui partager sa gloire. Or « au commencement, il les fit homme et femme » pour qu’ils fassent « une seule chair ». « Donc ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ». Ce plan divin, et cette parole solennelle de Jésus oblige l’Eglise à tenir ferme l’idéal du mariage chrétien indissoluble. Nous savons le prince de ce monde, Satan, ne veut pas de cet idéal et qu’il a juré de le détruire. Mais il est vaincu d’avance. Marie lui a déjà écrasé la tête. Et nous-mêmes, nous contribuons à sa défaite par notre sainteté de vie qui est fidélité dans le mariage, et continence dans le célibat, mais avant toute chose union à Jésus-Christ. Car sans lui, on ne peut rien. Sans Lui on ne peut que s’enorgueillir. Et Dieu – l’Evangile nous le rappelle – passe par ceux qui accueillent le Royaume à la manière des enfants.

Il faut donc leur ressembler si nous voulons prendre le bon chemin. Cela veut dire faire le choix de la confiance en Dieu, du dialogue avec Lui et de l’obéissance à sa volonté. Ce qu’il nous faut comprendre c’est que le discours de Jésus ne se situe pas à un niveau moral, pour culpabiliser ceux qui se sont fait piéger par l’adversaire, que ce soit dans le mariage ou dans le célibat, et pour que « s’enorgueillissent » ceux qui sont restés fidèles ; ce que nous dit Jésus, c’est que nous ne devons jamais perdre de vue son plan divin, et appeler bien ce qui est mal et mal ce qui est bien. Il veut que nous comprenions que la fidélité comme la chasteté, c’est Lui qui la donne. C’est Lui qui est important, c’est la relation que nous entretenons avec Lui. Il est notre modèle, et comme le dit l’épître aux hébreux, il a vécu sa Pâques (cad sa passion, sa mort et sa résurrection) pour être « couronné d’honneur et de gloire », de même nous devons vivre nos épreuves, nos morts et nos résurrections avec Lui. Et ce qui est incroyable et merveilleux, c’est que les coups de queue du diable qui entraînent nos épreuves, nos chutes, nos échecs, peuvent devenir des croix rédemptrices si nous les vivons avec Jésus. La sainteté est toujours possible après l’échec. Si nous sommes fidèles, rendons grâce à Dieu : ce n’est pas nous, c’est Lui ; et si nous avons été « mis au tapis », rappelons-nous que nous avons un Avocat, Jésus Crucifié qui nous ouvre ses bras si nous nous reconnaissons pauvres et misérables et que nous mettons en lui notre confiance. Pensons au bon larron.

La réussite comme l’échec doivent être vécus avec lui. L’enfant qui demande pardon pour ses erreurs et qui se jette dans les bras de Dieu avec les larmes du repentir, croyez-vous qu’il sera  repoussé? « Laissez venir à Moi les petits enfants » dit Jésus. Ces petits enfants c’est nous. Prenons les armes de la prière confiante et des sacrements. Prions le Rosaire et st Michel comme le pape nous le demande et en toute sécurité, dans les bras de Dieu, nous travaillerons efficacement à l’avènement d’un monde nouveau qui ne sera pas l’oeuvre des hommes pécheurs, mais l’oeuvre du Dieu de miséricorde.

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