32ème dimanche T Ord

« Ne soyez pas abattus comme ceux qui n’ont pas d’espérance », nous dit St Paul, dans la deuxième lecture. L’abattement, le découragement, nous guette, en raison des multiples épreuves de cette vie. Notre cœur doit être ancré dans les réalités à venir pour ne pas sombrer. Le chrétien, par définition, est l’homme de l’espérance parce qu’il porte en lui le Christ, l’Oint. Il est l’homme chargé d’huile, l’huile de la sagesse, qui lui fait mettre sa confiance en Dieu bon et tout-puissant, plus que dans les hommes faillibles et inconstants. Les hommes passent, les empires passent… Dieu demeure.

L’empire actuel de ce monde va passer, celui du matérialisme athée. Le chrétien n’est pas seul à en souffrir. Tous les hommes en souffrent, car tous ont besoin de Dieu, ont besoin de l’aimer et de se savoir aimés. Dieu est l’Epoux de l’homme. Et il vient l’épouser, Il vient s’unir à lui pour toujours. C’est vrai pour chacun au jour de notre mort, et c’est vrai pour tous, à l’Avènement Glorieux de Jésus qui anéantira le mal et apportera la paix promise. C’est l’affaire de Dieu, et c’est aussi notre affaire puisque nous pouvons hâter les temps.

Nous devons être prêts, en ayant toujours notre huile, qui est le Christ en nous. L’Esprit du Christ qui est sagesse et force: « Celui qui la cherche ne se fatiguera pas: il la trouvera assise à sa porte. » Cette sagesse, c’est le Saint-Esprit ; c’est Jésus et c’est Marie, unis dans le Saint-Esprit. Marie comme canal, Jésus comme source et comme but. Marie a enfanté Jésus, la sagesse éternelle. Et Elle continue d’enfanter spirituellement les enfants de Dieu. Cherchons Jésus dans son sanctuaire qui est Marie: « Dieu tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube: mon âme a soif de toi (…) Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire… »

Cherchons le Seigneur dans la prière avec Marie, et nous ne nous laisserons pas distraire de l’essentiel : nous préparer aux Noces avec Dieu. Nous sommes appelés à refléchir la lumière du Christ durant la nuit de ce monde, jusqu’à ce qu’Il vienne. Jésus vient chaque dimanche, et même chaque jour, en son Eucharistie, pour anticiper cette heure. Quel merveilleux gage ! Ne laissons personne nous en détourner, qu’elle soit la source et le sommet de notre vie.

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