13ème dimanche T Ord B

Dans cet évangile, nous voyons Jésus accomplir sa mission fondamentale qui est de guérir l’humanité blessée ; une mission tellement liée à sa personne physique, que le simple fait de le toucher avec foi et confiance suffit pour être guéri, comme cette femme malade depuis douze ans. « Qui a touché mes vêtements? » dit Jésus. Et la femme, prosternée à ses pieds, lui avoue, qu’elle a cru à ce qu’on disait de lui, et qu’elle s’est accrochée à l’idée que si elle touchait ne serait-ce que la frange de son manteau, elle serait guérie.
Jésus est touché par la foi « naïve » de cette femme : ce qu’on appelle la foi du charbonnier. Elle croit d’emblée sans entrer dans de multiples raisonnements. Un jour le Curé d’Ars demande à ses paroissiens : « Savez-vous pourquoi il y a si peu de miracles aujourd’hui ? » – parce que Dieu voit le cœur, et qu’il n’y trouve pas assez de foi. » Quand la Parole de Dieu nous dit dans le livre de la Sagesse : « Dieu n’a pas fait la mort », « la mort est entrée dans le monde par la jalousie du démon », « tout ce que Dieu fait est dépourvu du poison qui fait mourir », croyons-nous cela ? Ou bien sommes-nous prêts à rendre Dieu responsable de tout ce qui ne va pas ?
Quand nous entendons que « Dieu a créé toutes choses pour qu’elles subsistent », ou encore que « celui qui vit et croit en moi, ne mourra jamais » le croyons-nous ? C’est difficile d’avoir une foi d’enfant ! Si Jésus qui est la vérité le dit, c’est que c’est vrai, alors pourquoi douter ? « Ne crains pas, crois seulement » dit Jésus à Jaïre, le chef de la synagogue. Crois que la mort est un sommeil qui n’est jamais définitif, qui débouche sur la résurrection. Il y en a qui se détournent de Dieu parce qu’ils ont perdu un être cher, mais Jésus a dit : « celui qui croit en Moi, même s’il meurt vivra ! » La mort n’est pas la fin de tout, elle est un passage vers une vie meilleure.
Nous devons traverser ici-bas toutes sortes d’épreuves, toutes sortes de morts qui n’étaient pas dans le plan initial de Dieu, mais que le Christ a pris sur lui, pour les transformer en amour qui sauve: Maladies, infirmités, échecs, persécutions, humiliations, deuils, péchés… toutes ces épreuves, si nous les unissons au Sacrifice du Christ, à la Sainte Eucharistie, nous touchons en quelque sorte son vêtement. A nous de ne pas avoir peur de nous approcher humblement de Lui, avec un cœur audacieux et confiant. Nous avons un être cher qui est malade ? écoutons Jésus nous dire : « Ne crains pas, crois seulement », nous sommes frappés par un deuil ? il nous le redit encore : « ne crains pas, crois seulement ». Crois que la mort n’est pas la fin de tout, la vie continue autrement, car « Celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra » parce que Jésus est « la Résurrection et la vie. ». C’est la Bonne nouvelle qui vaut la peine que toute notre vie en soit bouleversée et que nous nous décidions pour lui qui est Vérité, Liberté, Paix et Vie.

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