2ème dimanche Carême

Jésus donne à Pierre, Jacques et Jean d’entrevoir sa transfiguration, cad la réalité invisible de sa gloire, pour qu’à l’heure de sa Passion, ils ne perdent pas confiance. Moïse et Elie conversent avec Lui, attestant qu’il est bien le Messie annoncé par la loi et les prophètes. La voix du Père se fait entendre : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le ». Autrement dit, Jésus est le Fils de Dieu que nous devons regarder et écouter, si nous voulons nous aussi hériter de cette gloire. Nous contemplons Jésus, dans l’hostie consacrée, et nous l’écoutons à travers sa Parole.
Tant que Jésus n’est pas revenu dans la gloire, notre vie reste un temps d’épreuve et de combats. Nous avons tous à gravir notre mont Moriah à la suite d’Abraham, mais nous savons, par la foi, que l’épreuve finit dans l’allégresse, parce que Dieu a pourvu à l’Agneau du sacrifice en livrant son Fils unique pour la multitude. Nul n’échappe à la croix, mais ceux qui ouvrent leur cœur à Jésus-Christ, goûtent à sa consolation qui vient de l’espérance qu’il nous donne du salut, car le Seigneur agit, en bon avocat, « il intercède » comme le rappelle St Paul aux Romains.
Acceptons, en ce temps de carême, de prendre le temps de contempler Jésus, et de l’écouter, là où il se donne à voir et entendre: dans l’Eucharistie, mais aussi dans le pauvre qui vient souvent nous déranger à l’improviste. C’est là qu’est le cœur de la Vraie Vie, celle qui nous ouvre à la gloire à venir.

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