Christ est ressuscité ! Alleluia !

Christ est ressuscité ! Sa lumière glorieuse jaillie de la croix, chasse les ténèbres de ce monde parce qu’elle chasse les ténèbres de nos cœurs. Le croyons-nous ? En ce cas la joie doit l’emporter sur nos tristesses. Aujourd’hui, beaucoup doutent de la résurrection de Jésus, même parmi les baptisés, parce que le monde est sans dessus-dessous. Partout on ne voit que désordres : la folie meurtrière du terrorisme prend des proportions jamais vues, avec pour première cible les chrétiens… les cataclysmes à répétition… les maladies incurables, la désespérance de la jeunesse… pourtant Christ est ressuscité ! Il a vaincu la mort et le péché! Mais qu’est ce que cela veut dire ?

En ressuscitant, Jésus n’a pas supprimé le mal du monde, c’est le moins qu’on puisse dire… Qu’est-ce qu’il a fait ? Il l’a vaincu à la racine, par son amour tout puissant, au sens où, par son incarnation, sa mort et sa résurrection, il inaugure une création nouvelle, dont il est le premier-né, dont Il est le nouvel Adam et Marie immaculée, la nouvelle Eve. Par ces deux Cœurs Sacrés, par ces deux Cœurs unis et très purs, le mal est comme traité à la racine de l’arbre de l’humanité.

Tous les enfants de Dieu, qui sont greffés sur le Christ, Fils de Marie, trouvent la guérison de leurs blessures; ils trouvent la guérison du mal hérité des aïeux (péché originel), du mal commis personnellement (péché personnel), et du mal subi par l’environnement (péché du monde). Les enfants de Dieu sont toujours atteint par le mal, mais ils sont atteints « au talon » disent les pères de l’Eglise, c’est à dire jamais gravement, parce que Jésus est vivant, et que chaque fois que nous allons à Lui avec amour, confiance et repentir, son Sang nous purifie et nous justifie.

Christ est ressuscité! Cette vérité prodigieuse nous dépasse, eh bien laissons-nous dépasser. Ce qui compte, c’est de se mettre en route comme les saintes femmes qui vont au tombeau; plein de choses leur échappent et les dépassent, mais elles vont à Lui parce qu’elles ont cru en Lui. Elles se mettent en marche, ensemble, « en église » pourrait-on dire. On est plus fort ensemble, surtout quand on est dans l’adversité, dans l’épreuve. Quand on se met à douter, il ne faut surtout pas s’arrêter d’aller à Lui, il faut faire comme ces femmes: Même dans leur désarroi, elles continuent de le suivre, ensemble, comme en famille. L’Eglise, c’est cela : une famille! Une famille qui a ses défauts, pas toujours suffisamment accueillante et chaleureuse, mais peut-être est-ce parce qu’elle a besoin de chacun pour donner toute sa chaleur.

Beaucoup ne perçoivent pas la lumière de la Résurrection. Cela doit nous interroger, nous les chrétiens, n’est-ce pas parce que nous sommes trop dispersés? Si les chrétiens se rassemblaient davantage, vivaient plus rapprochés les uns des autres, plus dans l’humble service mutuel, comme les braises d’un feu que l’on rapproche, pour que le Feu s’embrase. Hélas! la peur nous agrippe à ce monde comme les femmes au corps mort de Jésus. « N’ayez pas peur » dit l’Ange, soyez les témoins du monde qui vient, et non de celui qui passe avec ses convoitises, car Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !

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