Homélie du 13 juillet 2021

Jésus réprimande les galiléens, habitants de Corazine, de Bethsaïde, de Capharnaüm, des villes où sa Parole de miséricorde a retenti, où des guérisons, des miracles se sont produits, pourtant, nous dit Jésus, la plupart des habitants ne se sont pas convertis. Sa Parole de vie est restée sans effet, alors qu’elle a le pouvoir de ressusciter les âmes.
On pourrait se demander ce que Dieu dirait aujourd’hui de notre pauvre France qui est en train de descendre plus bas que les autres nations, glissant de plus en plus inexorablement vers le non respect de la dignité humaine. La révolte gronde dans les cœurs et la violence est à nos portes parce que ceux qui sont au pouvoir ne sont pas dans la lumière et sont guidés par de faux dieux.
Que devons-nous faire ? La première lecture nous éclaire : Fuir, comme Moïse, la menace de pharaon et se réfugier au pays de Madiane. Notre « Madiane » c’est le Cœur immaculé de Marie. Ne pas choisir les armes humaines de la révolte et de la haine qui conduisent les hommes à se dresser les uns contre les autres, mais saisir plus que jamais les armes spirituelles, les armes surnaturelles que nous donne la foi.
« France, qu’as-tu fait de ton baptême ? La voilà la véritable question qu’il faut se poser. Regardons les pierres qui crient en tant de lieux de notre pays, le témoignage de la sollicitude de notre grand Dieu et Seigneur Jésus-Christ. Prions pour nos gouvernants et particulièrement ceux que l’Esprit de satan anime. Leur victoire sera amère car la France est le pays de la Vierge Marie et elle ne laissera pas ses enfants s’égarer loin de la vérité. Prions pour la paix et la liberté comme l’a dit la Vierge Marie dans son dernier message à Medjugorje.
Nous n’aimons pas les réprimandes du ciel, nous n’aimons pas que l’Eglise nous rappelle l’urgence de la conversion, mais si le langage de la miséricorde n’est plus entendue, il restera au Seigneur le langage de sa justice, de sa colère qui reste miséricordieuse malgré tout car Dieu veut le salut de tous ses enfants, même les plus rebelles. Marie nous encourage à ne pas craindre devant les épreuves, mais à croire et espérer afin de tenir bon jusqu’au bout. Convertissons-nous et avec les moyens de la miséricorde que sont la prière, la parole et la charité, préparons la revanche de Dieu sur les forces du mal. Comme Moïse a été sauvé des eaux, le peuple de Dieu fidèle, ne périra pas, mais il verra le Salut de Dieu, car, comme nous l’avons chanté : « le Seigneur écoute les humbles, il n’oublie pas les siens emprisonnés ».

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