homélie Marie Mère de Dieu

C’est aujourd’hui la 49ème journée mondiale de la paix. L’année prochaine 2017 ce sera le cinquantenaire de ces journées pour la paix. L’homme est fait pour la paix et Marie, Mère de Dieu est la Reine de la paix, car c’est elle qui nous donne Celui qui est notre paix. Il faut être avec la Mère pour recevoir le don de la Paix qui est Jésus. Il faut la prendre chez nous pour connaître son secret. Vous connaissez le secret de Marie ?

Elle « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ». La mère, par définition, est celle qui garde, qui protège contre vents et marés le mystère de son enfant parce qu’elle l’a porté, parce qu’elle a nourri avec lui une intimité unique. Elle sait qu’Il est Dieu, elle sait qu’elle est Vierge, elle sait qu’elle l’a vraiment mis au monde.

Ce mystère, elle ne cesse de le contempler en son coeur ! C’est le fondement de sa paix. Elle sait qu’Il est Dieu, Celui par qui tout a été fait, et par qui tout sera restauré, renouvelé. Elle sait qu’il est né de sa chair, et de son cœur et que désormais plus rien ne peut séparer la Mère et l’Enfant. Marie ne vit pas dans la claire vision, mais dans la foi en ce mystère central et capital : « et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine».

A partir de là elle accueille avec sérénité tous les événements imprévus  : le voyage fatiguant de Nazareth à Bethléem, le fait de ne pas trouver d’auberge disponible, de devoir chercher un abri de fortune en pleine nuit ; la visite inattendue des bergers, et leur témoignage sur l’apparition des anges… Marie ne sait pas tout, ne comprend pas tout, mais elle ne se trouble pas par ce qui la dépasse ; elle accueille sereinement ce qui vient, même ce qui est difficile et douloureux.

Elle sait que son Dieu n’est pas étranger à tous ces événements, qu’ils soient doux ou qu’ils soient désagréables, liés au désordre de ce monde. C’est pourquoi elle médite et retient tout de ce qui lui arrive, en essayant d’y voir une Parole de Dieu, une bénédiction de Dieu. « En tout ce qui m’arrive, je veux voir la douce main de Jésus » avait compris Thérèse de l’Enfant Jésus. De qui croyez-vous qu’elle ait reçu cette lumière spirituelle si profonde ?

De la Mère de Dieu, qu’elle fréquentait assidûment par la prière. Ainsi, elle voyait en toute chose la bénédiction du Seigneur, qui fait briller son visage sur ses enfants, qui leur accorde sa grâce, qui tourne continuellement sa face vers eux, afin de leur donner sa paix. Il est là le secret de la vraie paix. Il ne repose ni sur les succès toujours passagers de ce monde, ni sur l’abondance des biens qu’il nous procure, mais sur la bénédiction du Seigneur qui appartient à ceux qui invoquent le nom du Seigneur, en l’appelant abba, papa. Pour retrouver le sens de cette filiation qui nous sauve, mettons-nous à l’école de Marie, Mère de Dieu et notre Mère, qui est une école d’humilité et de bienveillance. Ainsi chaque jour nous nous convertirons davantage, et la paix nous sera donnée, malgré les larmes inévitables que ce monde en attente de restauration nous fait verser. « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort »

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