29ème dimanche TOrd A

Dans l’évangile, on s’en prend à Jésus en lui tendant un piège pour qu’il perde sa crédibilité. C’est de toutes les époques vous savez. C’est ce que l’on appelle le mystère d’iniquité. Il y a le démon derrière, qui ne veut pas de la Bonne Nouvelle, et pour cause : elle annonce la fin de son règne, la fin de l’empire du mal, la fin de Babel, de cette fausse unité issue de l’orgueil de l’homme, qui se prend pour Dieu. « Est-il permis oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur ? ». Question piège qui oblige Jésus à se positionner, soit en se mettant à dos les romains, soit en se mettant à dos son peuple. Le voilà pris entre deux feux. Satan est appelé le Diviseur dans la Bible…
Aujourd’hui il fonctionne de la même manière : Diviser pour mieux régner. Il y a des lois humaines en contradiction avec l’évangile, et qui ne peuvent que générer le chaos. Mais le mensonge finit toujours par être démasqué : « hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve? » Il y a de la tristesse dans cette réponse de Jésus, parce qu’il est devant des cœurs fermés qui empêchent le Saint-Esprit de faire son œuvre de réconciliation. Dieu a besoin de missionnaires (Journée mondiale de la Mission) c’est-à-dire d’apôtres qui n’ont pas le cœur partagé, mais qui ont « une foi active, une espérance qui tient bon et une charité qui se donne de la peine » (St Paul aux Thess). Mais quand sa grâce miséricordieuse ne parvient pas à pénétrer les cœurs, que lui reste-t-il ?  Sa justice, miséricordieuse elle aussi, qui vient confondre les cœurs endurcis. Ici Jésus va les confondre, en les mettant face à la réalité de leur compromission. Il leur fait sortir une pièce de monnaie à l’effigie de l’empereur avec la mention blasphématoire : « Tibère, divin César »… Et les voilà confondus…
Il leur dit : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Autrement dit : soyez humblement dociles aux règles sociétales (comme de payer ses impôts), mais veillez à ce que soit rendu à Dieu ce qui lui est dû. Ce qui revient à Dieu, c’est que nous lui rendions gloire en étant unis à Sa Volonté Divine qui est de rassembler les peuples dans l’Amour de Dieu. Et cet Amour de Dieu a le souci de tous en commençant par les plus faibles et les plus fragiles : le tout petit dans le sein de sa mère, le vieillard en fin de vie ont une dignité que nous devons respecter, que la société doit respecter. Ils ne sont pas une charge que nous devons éliminer. L’enfant a des droits, celui de vivre, celui d’avoir un père et une mère, celui d’avoir une filiation.
La loi de Dieu est inscrite en tout homme. Respecter sa conscience, c’est respecter le Créateur. Mais si l’amour de l’Argent et notre orgueil démesuré, nous font piétiner la loi de Dieu, et entretenir un système de corruption qui ne respecte plus l’homme, ni dans son cycle naturel de vie, ni dans son ADN (loi du Gender), nous aurons des comptes à rendre à Dieu. Que la Vierge Marie nous préserve de toute forme de compromission avec la culture de mort qui s’installe dans notre société occidentale ; avec le secours de la Vierge Marie et de st Michel, nous avons le devoir de la combattre en rendant à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.

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