4ème dimanche Carême A

Jésus guérit un aveugle de naissance. C’est un miracle, une guérison spectaculaire, qui défie les lois de la nature. A Dieu rien n’est impossible. Mais au-delà du miracle, c’est un signe et une catéchèse, celui de l’appel que Dieu fait à l’humanité, de passer des ténèbres à la lumière. C’est l’œuvre du salut que Dieu propose en Jésus-Christ à l’humanité. Jésus vient au devant de l’aveugle, parce que le salut est une initiative de Dieu, un don gratuit que nous ne méritons pas, quelle que soit l’excellence de notre vie. Et la bonne nouvelle, c’est que l’épaisseur de nos ténèbres, n’empêchera jamais le Bon Dieu de nous rejoindre, et de se faire entendre de notre cœur : Dieu nous sauve par pure grâce. Cependant, il ne nous sauve pas sans nous, sans que nous lui ouvrions la porte, et pour ouvrir cette porte, il y a une clé : la prière. Il faut reconnaître que nous avons besoin de lui, que nous sommes trop petits, trop faibles pour nous en sortir par nous-mêmes.
On demande à Jésus au sujet de l’aveugle,: Est-ce lui ou ses parents qui ont péché ? « Ni lui, ni ses parents » répond Jésus, mais c’est pour que soit manifestée l’action de Dieu en lui… ». En clair, cela veut dire que la contagion du mal est permis par Dieu, pour que nous revenions à Lui, et qu’en Jésus, ce mal soit vaincu et qu’il ne soit plus une malédiction – que l’on vive ou que l’on meurt d’ailleurs. Rappelons-nous que les petits Jacinthe et François sont morts de la grippe espagnole, et la Vierge le leur avait annoncé. Mais ils étaient dans la paix car ils savaient où ils allaient : au ciel auprès de Jésus et de Marie. Si nous sommes convaincus par la foi, que Jésus agit dès lors que nous lui remettons nos vies, la crainte est chassée : « si je traverse les ravins de la mort je ne crains aucun mal car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure » avons-nous entendu dans le psaume (Ps 23). Dieu intervient, d’une manière ou d’une autre, si nous mettons notre confiance en lui. Ce qu’il attend de nous, c’est que nous prononcions un cri unanime pour nous reconnaître pécheurs et lui demander miséricorde, comme l’exprime si bien la prière composée par notre pape François pour tous ceux qui font une communion spirituelle.
Dieu stoppera la contagion du Covid 19, si nous sommes humbles et obéissants, si nous sommes solidaires les uns des autres, si nous sommes soucieux de nos frères les plus vulnérables, en prenant toutes les précautions nécessaires, bref, si nous nous conduisons en enfants de lumière attendant notre salut de Jésus crucifié qui a pris sur Lui tout le mal du monde, et qui veut nous enfermer dans l’Arche de son Cœur uni au Cœur immaculé de Marie. Notre docilité à Sa volonté, en recherchant la paix et l’unité, contribuera non seulement au salut de nos vies, mais à celui d’une multitude. Notre amour de l’Eucharistie suivie à la radio, la télévision ou sur le net, y contribueront grandement, de même que nos chapelets récités avec ferveur, notre charité et notre délicatesse les uns envers les autres, tout cela ne peut que toucher le Cœur de Dieu.

bref si

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