4ème dimanche Pâques A

La maison du Père, a une porte d’entrée : le Christ, qui est le Fils de Dieu fait homme. Il a souffert, Il est mort sur la croix, « pour que nous puissions mourir à nos péchés » c’est à dire en être libérés, et « vivre dans la justice » en étant « guéri par ses blessures ». Jésus est la Porte de l’enclos des brebis et celui qui entre par cette Porte « sera sauvé » dit Jésus. Il sera vraiment libre, « il pourra entrer et sortir et trouver un pâturage ». Il n’y a pas d’autre nom qui nous sauve que Jésus et Jésus crucifié. Et celui qui pense être libre de rejoindre l’enclos en passant par-dessus la clôture, sans considérer la Porte qui est Jésus crucifié, Jésus l’appelle « voleur » et « bandit ». Le voleur ou le bandit, quand on le découvre, on l’arrête et on le met en prison.
La prison de l’âme qui choisit délibérément l’esclavage du péché, s’appelle l’enfer. Mais Jésus est venu nous sauver de l’enfer par sa miséricorde, par son Cœur de bon berger qui donne sa vie pour ses brebis. Mais le Cœur miséricordieux de Jésus doit être approché et connu pour que les voleurs et les bandits, c’est-à-dire les pécheurs que nous sommes, découvrent la vraie liberté, qui consiste à se laisser aimer par Dieu afin d’aimer à notre tour Dieu et les hommes. C’est le sens profond de toute vocation : Permettre aux pécheurs d’approcher le Bon berger pour découvrir la joie d’aimer. Cela commence avec le baptême sans cesse réactualisé par la fréquentation des sacrements.
« Que devons-nous faire ? demande t-on à Pierre, – « convertissez-vous et que chacun de vous se fasse baptiser pour obtenir le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit ». Jésus n’est pas un chemin de salut parmi d’autres, Il est « la Porte », Il est « le Chemin, la Vérité et la Vie ». Il n’est pas venu seulement pour une poignée de chrétiens, mais pour tous les hommes. « Il a donné sa vie en rançon pour la multitude ». Prions en cette journée mondiale des vocations, pour que se lève une nouvelle génération de prêtres, de religieux, de missionnaires, de laïcs qui soient le reflet du Cœur miséricordieux de Jésus pour rappeler au monde que Dieu est notre plus grand ami, qu’il est un Père aimant et compatissant, infiniment proche, et qu’Il ne cesse d’agir au cœur de nos vies pour nous vivifier et nous rendre libre d’aimer comme Lui nous a aimés.

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