4ème dimanche Pâques B

« Sous le ciel il n’y a pas d’autre nom qui puisse nous sauver, que Jésus-Christ » (Ac 4, 12) Des paroles que Pierre prononce « rempli du Saint-Esprit ». C’est donc Dieu qui parle par sa bouche. « Il n’y a pas d’autre nom qui puisse nous sauver que Jésus-Christ ! » Il n’y a pas autant de Sauveurs qu’il y a de religions, non ! Jésus est l’unique Médiateur entre Dieu et les hommes, dit St Paul. Cela ne veut pas dire que seuls les chrétiens seront sauvés, cela veut dire que quelle que soit la religion à laquelle nous appartenons, nous serons sauvés par Jésus-Christ et par personne d’autre. Cela veut dire aussi que chacun devra, à un moment ou à un autre, reconnaître Jésus comme son Dieu, lui ouvrir son cœur et le suivre, même si c’est lors de l’ultime appel, entre la mort clinique et l’heure du jugement. C’est pourquoi Mère Térésa s’interdisait de baptiser des hindous mourants, parce qu’elle était respectueuse de leur religion, et confiante en la miséricorde infinie du Seigneur qui donne à chacun cette possibilité de lui dire oui, même après toute une vie loin de Lui.
La 1ère lettre de st Jean nous rappelle que toute l’Eglise est dans l’attente d’une Manifestation glorieuse qui révèlera la sainteté des enfants de Dieu. Saints, non par eux-mêmes, mais parce qu’ils sont remplis de Jésus-Christ qui vit en eux, par le Saint-Esprit en vue de la réalisation de son Plan qui est de rassembler tous les hommes en un seul troupeau autour d’un seul Pasteur, Jésus-Christ. Cette journée mondiale des vocations nous ramène à l’urgence de rayonner Jésus-Christ. C’est notre mission fondamentale dès lors que le Christ s’est révélé à nous. Les vocations naissent par contagion, parce que certains rayonnent Jésus-Christ. Et le berceau de ce rayonnement, c’est la famille. Voilà pourquoi elle est tant attaquée. Voilà pourquoi tout est fait dans la société pour l’éloigner de la prière et des sacrements. « Une famille qui prie est une famille sauvée » disait st Jean-Paul II. Nous rayonnons Jésus-Christ, quand nous retrouvons la pureté de notre baptême ; et nous la retrouvons au confessionnal.
Rayonner le Christ, c’est lui ressembler. Il est « le bon pasteur » nous dit l’évangile, et le bon pasteur se reconnaît d’après l’évangile à trois attitudes : -Il donne sa vie pour ses brebis, – il les connaît, et – il les rassemble dans l’unité. Ces 3 attitudes, nous devons les incarner. Le prêtre en tête, puisqu’il représente le Christ pasteur, les consacrés en vertu de leurs vœux de pauvreté, chasteté, obéissance, qui leur confèrent une particulière ressemblance, enfin les laïcs, en vertu de leur consécration baptismale: Est-ce que je donne ma vie ? Est-ce que je me donne vraiment (jusqu’au sang dit st Paul), Est-ce que je dialogue avec les autres pour mieux les connaître, pour mieux les aimer ? Est-ce que je suis artisan de paix et d’unité, pour apporter ma pierre au grand rassemblement final où il y aura un seul troupeau autour d’un seul Pasteur, le Christ ?
Jésus nous met en garde contre ceux qui ont l’apparence du berger mais qui sont des mercenaires qui travaillent pour leurs intérêts égoïstes, autrement dit qui sacrifient la Volonté divine, pour faire triompher leur volonté humaine blessée. C’est ainsi qu’au lieu de « servir l’Eglise » on « se sert de l’Eglise » pour satisfaire ses convoitises. Nous devons servir le Christ et l’Eglise, en étant des pierres vivantes de l’édifice, c’est-à-dire en laissant le Saint-Esprit nous animer, grâce à notre obéissance, notre humilité et notre détermination à plaire à Jésus en toute chose. Or Jésus veut que tous les hommes soient sauvés. Demandons à Marie la grâce d’aimer tous les hommes, et de croire que chacun est précieux dans son grand plan de salut. Prions pour que se lèvent de nouvelles et nombreuses saintes vocations.

Poster un commentaire